L’Economie par thèmes
Présentation ; Les Indiens, depuis le XIXe siècle ; Riziculture ; Mangrove et riziculture ; énergie solaire ;
depuis l'avènement d'Internet la diffusion des statistiques économiques concernant l'Afrique a perdu en
qualité, toutefois fiche du pays.
Location des terres à des entreprises ou institutions étrangères. Des articles soulèvent la question.
L’opposition combat peut-être plus la modicité du bail que le principe de la location de terres à des
firmes étrangères. Elle suspecte ainsi des magouilles entre polititiens du CCM et hommes d’affaires
étrangers.
Peut-être une trace de mainmise chinoise sur des terres en Tanzanie (le thème est à la mode) : “Il y a
actuellement plusieurs projets agricoles chinois à l'oeuvre dans ce pays d'Afrique orientale, dont une
grande exploitation agricole dans la région de Morogoro (...) Chine informations, 24.08.2009 – gageons
que la Chine se remboursera de ses investissements en récupérant des denrées agricoles, comme elle l'a
fait dans les années 70 avec le Tazara, payé en pointes d'ivoire ... Le système est rodé.
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Dans Spore (janvier 2013), en Afrique de l’Est, où les choses vont plus vite (je n’ai pas dit “mieux”) qu’à
l’Ouest, création de corridors de développement agricole. Il s’agit de se donner les moyens d’alimenter
les campagnes en engrais et de donner aux paysans la possibilité de commercialiser leur production,
essentiellement en réduisant les coûts de transport. Un travail sur les infrastructures (routes, ponts, voies
de chemin de fer...), donc rien de nouveau. Cela avec le concours d’investisseurs privés agissant au côté
des gouvernements et des bailleurs de fonds – Il faudrait peut-être réfléchir au Tazara : une vieille
invention finalement bénéfique.
La Tanzanie peut se poser la question de savoir à quel ensemble elle appartient. Appartient-elle à
l'Afrique des Grands Lacs ? Sans aucun doute, mais elle n'en profite pas, c'est à dire qu'elle ne participe
pas, même indirectement, au hold-up sur le coltan de l'Ituri (Congo) – à ma connaissance elle n'assure
pas non plus de lien vers l'océan Indien – sauf du lac Tanganyika.
On a réactivé au début des années 2000, l'East African Community, qui réunissait naguère le Kenya,
l’Ouganda, la Tanzanie, auxquels se sont récemment joints le Rwanda et le Burundi. Mais tout cela
piétine, chacun tirant la couverture à soi. Le Kenya a pris le leadership de l’ensemble en matière
financière.
Autre ensemble : l'axe vers le Malawi et la Zambie, forgé par le rail, la route, le pipeline, et tenu par les
vieilles solidarités nouées avec les pays de la Ligne de front.
Alors la Tanzanie appartient-elle à la communauté informelle des Etats de l'océan Indien – les pays du
dohw (boutre) ? Sans aucun doute. Mais si elle veut en profiter elle devra donner des gages aux
monarchies de la péninsule arabique. Ça plaira aux Îles (en particulier à Zanzibar), mais je ne suis pas
certain que cela plaise aux continentaux, je veux dire que cela plaise à Songea ou à Mbeya.
Et puis, quelles monarchies ? Quels extrémismes, quelles luttes sourdes, quels affrontements ? Ne risque-
t-on pas de provoquer les extrémismes (Al-Qaïda, etc.).
Moins superficielle, l'influence traditionnelle de l'Inde, à laquelle l'Afrique a tout à gagner. Pourquoi ?
Parce que les Indiens sont des entrepreneurs. Il est loin le temps de la main-d'oeuvre indienne importée
du sous-continent pour participer à la construction des chemins de fer en Afrique de l'Est, puis de
l'épicier-bazar indien tel qu'on le rencontrait encore dans les années 70, avant qu'il ne se fasse expulser
d'Ouganda (il avait déjà été chassé de Zanzibar par le président Karume), ou plus civilement qu’il ne soit
momentanément écarté, au Kenya et en Tanzanie...
Pourtant il se savait Africain. Dans le même temps, il s'employait à renforcer les réseaux avec le sous-
continent, de sorte que les investisseurs indiens seraient tentés de délocaliser leurs industries en Afrique
que ça ne m'étonnerait pas !
La coopération Sud-Sud... L'Afrique prend le large, au grand large de l'Europe qui plie le drapeau.
Les Indiens acteurs de l'industrialisation.
Je cherche les valeurs qui durent, et je retrouve L'Afrique étranglée, de René Dumont et M.-F. Mottin, au
Seuil (1980). On fait aujourd’hui le pari de la globalisation, mais on n’est pas pour autant à l’abri de
virulentes pénuries alimentaires qui remettraient tout en question. Par conséquent il serait imprudent de
perdre les vieilles recettes de l’autosuffisance.
Les rizières de Mbarali et Usangu, trente ans après, à l'est de Mbeya, aux sources de la Ruaha. Survivre,
toujours survivre. Depuis trente ans le paysage qui a le plus changé est celui des villes. Il m'aurait fallu
une semaine de plus pour m'immerger dans la métropole qu'est aujourd'hui Dar es Salaam. Comment se
nourrit-elle ? Comment nourrit-elle ses ventres affamés ? Comment nourrit-elle les esprits ? La
télévision, là aussi ? C'est à dire des programmes venus d'Asie, d'Amérique, d'Europe...
Démographie. Le taux de mortalité infantile est un indicateur à plusieurs facettes. Il indique l’état
sanitaire, la densité des centres de soins, le suivi médical de la population, le degré de coopération de la
population dans les campagnes de soins, donc son niveau d’éducation… Pourvu que les données soient
récoltées de la même façon dans chacun des pays, c’est un précieux indicateur. En Tanzanie le taux de
mortalité des enfants de moins de 12 mois a évolué de la façon suivante. Taux de fertilité des femmes.
Production de lait. Cette activité devrait être cruciale pour la Tanzanie ou le Bénin. Mais l’est-elle ?
Tellement délicate, exigeante : sélection et soin des bêtes, hygiène de la traite, ramassage du lait chaque
jour, avec du matériel fiable, transport jusqu’à l’unité de transformation, pasteurisation, conditionnement
(lait en poudre, naturellement) ou transformation (beurre, fromages, yaourths, glaces, etc.), distribution.
Ouf ! et dans la distribution pas de rupture dans la chaîne du froid ! Amul, la coopérative laitière de Kaira
dans l’Etat du Gujarat, en Inde, y a réussi. Mais cela demande des vétérinaires qui acceptent de s’installer
dans la campagne, cela demande des ingénieurs et des techniciens qui feront tourner la laiterie, l’usine de
pasteurisation et de transformation… Il faut aussi (et peut-être surtout) convaincre les consommateurs
potentiels. En somme créer un marché.
Où produire ? La steppe masaï et les monts Usambara, Morogoro.
Dans les années 70, j’avais constaté (déjà) que les producteurs de lait étaient les plus méticuleux parmi
les agriculteurs.
Groupe international de travail pour les peuples autonomes
Affaires
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* *
2014 Une croissance à marche forcée.
Economie, la 6eme édition, 2014-15 de Tanzania Review, décline les ressources naturelles du pays.
Mines (charbon, or, pierres précieuses, uranium, nickel, terres rares, etc), hydrocarbures (des recherches
sont conduites jusqu'au lac Tanganyika) sur lesquels repose le développement rapide du pays.
Je vous recommande ces sites : ecofin ; diplomatie ; et celui-ci, qui porte sur le revenu moyen par
habitant et donne une idée du chemin à parcourir.
Industries : dans les secteurs habituels (brasseries, tabac, cimentries, construction, travaux publics)
Un effort porte sur les industries agro-alimentaires (dans le corridor DSM Mbeya ?)
export processing zones, avec avantages fiscaux, pourvu que les entreprises qui y sont installées
exportent 80% de leur production
Naturellement cette plaquette sur papier glacé embellit le tableau. Alors que les agriculteurs sont
confrontés à un changement de climat qui les met en péril et compromet sérieusement l’autonomie
alimentaire des citadins.
Les marqueurs de la croissance. Si on voulait avoir la démonstration du développement de l'Afrique il
suffit d'observer la circulation entre Dar es Salaam et Chalinze : les 4/5eme des véhicules qui roulent vers
la Zambie ou le Nord sont des camions
Un autre signe : le nombre effarant de stations service en construction
L'afrique craque dans ses équipements, qui vont absorer bcp de ses ressources...
Je suppose qu'elle sait ce qu'elle fait, mais en tz il faut s'accrocher pour ne pas avoir peur
Le pays s'industrialise Ce que ne fait pas le bénin. Développement rapide, mais inégal. Certes, le pays
s’est récemment doté d’un système d’Assurance maladie.
Le pays change, mais quel effort à produire, en particulier dans le domaine de la formation ! J'ai le
sentiment que l'enseignement de l'anglais a été délaissé, du moins les gens qui accèdent maintenant à la
vie active le parlent moins bien que les partenaires que l'on avait naguère. C'est certainement vrai dans
les zones non touristiques. Cela pourrait entraver les échanges internationaux. Certes, le kiswahili
appartient au patrimoine africain et les cinq pays de la CEA peuvent légitimement “pousser” leur langue
commune.
Pour une vision (quelque peu idéalisée) de l’économie tanzanienne, procurez-vous sans faute Tanzania
Review, 6th Edition 2014-2015. Elle vous sera peut-être gracieusement offerte au Tourism Office, sur
Samora Avenue.
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